JO d'hiver : l'unique représentant du Timor Oriental se prépare en Savoie
Publié le 2018/02/15
JO d'hiver : l'unique représentant du Timor Oriental se prépare en Savoie
mardi 30 janvier 2018 à 19:10
A 10 jours des JO d'hiver à
PyeongChang, il n'y a pas que les skieurs français qui bouclent leurs
valises en Pays de Savoie. Aux Arcs, Yohan Goutt Gonçalves, l'unique
représentant du Timor Oriental, se prépare dans la plus grande
discrétion.
Voilà le privilège d'être l'unique représentant de son pays. Par la force des choses, Yohan Goutt Gonçalves
sera porte-drapeau du Timor-Oriental dans dix jours lors de la
cérémonie d'ouverture des JO d'hiver à PyeongChang en Corée du Sud.
Cette fierté, le jeune slalomeur de 23 ans né en région parisienne d'une
mère timoraise et d'un père français fan de glisse l'a déjà ressenti il
y a quatre ans à Sotchi devant 90.000 personne, "quelque chose d'unique à vivre". Qu'il va donc revivre.
Pour ça, le jeune slalomeur qui n'a jamais hésité entre ses deux passeports s'entraîne dur. Après avoir préparé sa première campagne olympique à Crest-Voland, c'est toujours en Savoie mais cette fois aux Arcs qu'il peaufine ses gammes, dans le cadre de la structure Motion Team, qui regroupe des athlètes de petites nations du ski comme la Roumanie, l'Angleterre ou l'Irlande. Lui qui a connu les premières joies de la glisse à deux ans, mais qui ne skie à plein temps que depuis 2013.
Son objectif en Corée du Sud ? "Entrer à nouveau dans le top 50". Yohan Goutt Goncalves s'envole le 3 février pour PyeongChang.
Le rasta rocket du slalom ?
Yohan Goutt Goncalves est le premier athlète de l'histoire ce pays coincé entre l'Indonésie et l'Australie à s'être qualifié pour une olympiade sur des critères sportifs. Sa 43e place au slalom olympique en Russie en 2014 a un peu écorné le cliché du "rasta rocket" du ski, même si il reconnait qu'il ne jouera pas la médaille, "j'ai toujours essayé de ne pas être ridicule, de ne pas être en chasse-neige sur la piste. Je veux montrer à nouveau que le Timor a sa place aux JO d'hiver".Pour ça, le jeune slalomeur qui n'a jamais hésité entre ses deux passeports s'entraîne dur. Après avoir préparé sa première campagne olympique à Crest-Voland, c'est toujours en Savoie mais cette fois aux Arcs qu'il peaufine ses gammes, dans le cadre de la structure Motion Team, qui regroupe des athlètes de petites nations du ski comme la Roumanie, l'Angleterre ou l'Irlande. Lui qui a connu les premières joies de la glisse à deux ans, mais qui ne skie à plein temps que depuis 2013.
"Il n'a jamais neigé au Timor"Yohan Goutt Goncalves vient d'une île qui a connu des années de violence, et ou il n'a jamais neigé. Le Timor Oriental, ancienne colonie portugaise envahie par l'Indonésie, a obtenu douloureusement son indépendance en 2002 . Il s'y rend une fois par an et entend bien promouvoir son pays en Corée du Sud, "là bas le mot 'neige' a été dérobé à la langue portugaise, ils appellent les skis des 'patins à neige', c'est un peu compliqué d'expliquer ce que je fais, mais les gens sont fiers que je sois le porte-drapeau timorais. Que ce drapeau soit montré dans le monde entier, c'est un événement pour eux".
Son objectif en Corée du Sud ? "Entrer à nouveau dans le top 50". Yohan Goutt Goncalves s'envole le 3 février pour PyeongChang.
publié par Association France Timor Leste @ 13:29,