Jose Luis Guterres a Paris
Publié le 2007/02/03
5 et 6 fevrier 2007
Le Ministre des Affaires Etrangeres et de la Cooperation de Timor Leste, M. Jose Luis Guterres, est a Paris pour participer a deux evenements internationaux.
Voici la presentation de chacune des initiatives par le Quai d Orsay
1 - CONFERENCE DE PARIS "LIBERONS LES ENFANTS DE LA GUERRE"
La France accueillera à Paris, les 5 et 6 février 2007, une conférence internationale consacrée aux enfants associés aux groupes et forces armés :"Libérons les enfants de la guerre".
Sous la co-présidence de M. PhilippeDouste-Blazy et de Mme Ann M. Veneman, directrice générale de l’UNICEF, et en présence de Mme Radhika Coomaraswamy, représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies pour les enfants et les conflits armés, cette conférence réunira les représentants de près de 60 pays, dont de nombreux ministres, de l’Union européenne, de nombreuses organisations internationales, notamment des Nations unies, et des représentants de la société civile, en particulier d’anciens enfants soldats et des dirigeants d’ONG intervenant sur leterrain.
Pour savoir plus sur cette conference, deux sites :
France diplomacie
et
UNICEF
2 - CONVENTION CONTRE LES DISPARITIONS FORCEES
La France accueillera à Paris, le 6 février 2007, à partir de 15 heures, sous la présidence du ministre des Affaires étrangères, M. Philippe Douste-Blazy, la cérémonie de signature de la convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées.
Cette convention a été adoptée par consensus, le 20 décembre 2006, par l'Assemblée générale des Nations unies. La cérémonie de signature, qui se tiendra sous le haut patronage du président de la République et sous les auspices des Nations unies, vient couronner plus de vingt-cinq années d'effortsdéployés par les familles des disparus, les organisations non gouvernementales,
La France a notamment été à l'origine en 1979 de la première résolution présentée à l'Assemblée générale des Nations unies sur le thème desdisparitions forcées et a présidé le groupe de travail à l'origine de la convention.
La signature de la convention marque un véritable progrès : ce texte comble unvide juridique en érigeant en crime, en temps de paix comme de guerre, les disparitions forcées, c'est-à-dire le fait pour un Etat d'enlever, directement ou indirectement, une personne, sans que jamais ses proches ne soient informés de son sort.
En 2005, 535 nouvelles disparitions forcées ont été enregistrées dans le monde, tandis que 41 000 cas n'ont jamais été élucidésdepuis 1981.
Ce nouvel instrument juridiquement contraignant permettra de satisfaire aux exigences de prévention, en interdisant notamment les lieux de détention secrets, ainsi que de justice, en reconnaissant aux victimes et à leurs proches un droit à réparation ainsi qu'à la vérité.
Plus de vingt-cinq ministres issus des cinq continents et une trentaine de représentants d'autres pays ont confirmé leur participation à cette cérémonie.
D'autres personnalités de premier plan, telles que la Haute commissaire auxDroits de l'Homme des Nations unies, Mme Louise Arbour, le procureur de la Cour pénale internationale, M. Luis Moreno-Ocampo, le président du CICR, M. Jakob Kellenberger, et la présidente des ''Mères de la place de mai'', Mme MartaVasquez Ocampo, y prendront également part, aux côtés de nombreuses ONG du monde entier. Ce fort engagement de la communauté internationale, que la France salue, devrait permettre de recueillir dès le premier jour un nombre élevé de signatures et denvisager l'entrée en vigueur de cette convention dans les meilleurs délais, pour laquelle vingt ratifications sont nécessaires."
publié par Association France Timor Leste @ 02:19,